Le 17 juin, le corps d’un évangéliste de 36 ans a été retrouvé dans le village d’Akisim en Ouganda. Il avait reçu des menaces de mort de la part d’extrémistes musulmans. "En tant qu'église, nous sommes très attristés d'avoir perdu notre évangéliste actif, dévoué et engagé qui a gagné de nombreuses personnes, y compris des musulmans au christianisme" a déclaré le pasteur de sa congrégation.
"J’ai entendu de grands gémissements vers 19h30, sur la route principale entre Butebo et le village d'Alodot [...] dans le district de Butebo" a rapporté un villageois à Morning Star News. Ce jour-là, le 17 juin dernier en Uganda, il a découvert le corps sans vie de l’évangéliste Richard Malinga.
"Nous nous sommes précipités sur les lieux et avons trouvé la victime dans une mare de sang et attachée avec des cordes" a-t-il ajouté.
Avant sa mort, l'évangéliste avait envoyé un message à son pasteur l’informant que plusieurs musulmans extrémistes l'encerclaient. "Je lui ai répondu plusieurs fois, mais je n'ai reçu aucune réponse", a expliqué le pasteur de la congrégation dont il faisait partie.
Richard Malinga avait été envoyé dans le district de Butebo pour annoncer l'Evangile à la population. Sur place, plusieurs personnes, dont des musulmans radicaux, ont accepté le Christ.
La congrégation de la victime s’est dite "très attristée" par la mort de cet homme qui "a gagné de nombreuses personnes y compris des musulmans, au christianisme".
"En tant qu'Église, nous sommes très attristés d'avoir perdu notre évangéliste actif, dévoué et engagé qui a gagné de nombreuses personnes, y compris des musulmans, au christianisme."
Bien qu’à majorité chrétienne, l’Ouganda reste instable pour les chrétiens notamment à l’Est du pays où ils "subissent de violentes attaques", selon l’ONG Portes Ouvertes. Dans cette zone, la persécution cible notamment ceux qui sont soupçonnés "de dévoyer des musulmans".
Mélanie Boukorras